Environnement:Lutte contre la chenille processionnaire du pin : ouverture des inscriptions

Comme chaque année, et dans le cadre de sa convention avec la Ville, l'association Polleniz organise en Pays de la Loire une campagne de lutte collective contre la chenille processionnaire du pin. Cette chenille peut occasionner de fortes défoliations des arbres auxquels elle s’attaque et représente des risques pour la santé humaine et animale.

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 Depuis le 18 juin, tout résident des Pays de la Loire peut s’inscrire à la campagne de lutte collective contre la chenille processionnaire du pin. Les traitements se dérouleront dès l’automne.L’année dernière, dans la région, près de 2 000 personnes ont participé au traitement contre cette chenille urticante.

Comment faire partie de la lutte collective ?

Comme les années précédentes, les inscriptions se font par internet en se connectant au site www.polleniz.fr pour demander l’intervention d’un technicien Polleniz (contrairement aux années précédentes, les inscriptions ne se font plus en mairie). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2022 pour les départements des Pays de la Loire.

Les tarifs sont accessibles en ligne ainsi qu’une foire aux questions où chacun pourra trouver des réponses. Un email ou un SMS sera envoyé pour avertir de la semaine de passage du technicien quelques jours avant l’intervention.

Cette campagne de lutte est biologique et sans danger pour l’Homme, les animaux et l’environnement. Le produit pulvérisé (inscrit à la liste des produits de biocontrôle) détruit le système digestif des chenilles lorsqu’elles l’ingèrent en même temps que les aiguilles. Il sera donc appliqué à l’automne, période où elles en consomment en grande quantité.

Pourquoi lutter collectivement ?

Regroupées en colonies, les chenilles processionnaires s’attaquent aux aiguilles des pins. Ces chenilles représentent un risque sanitaire pour l’Homme et les animaux car elles sont pourvues de poils microscopiques très urticants qu’elles libèrent dans l’air. Ces derniers restent virulents même plusieurs mois après la disparition des chenilles, surtout dans les anciens nids.

Très allergènes, ils sont responsables de réactions chez l’homme (plaques rouges, cloques, démangeaisons intenses...). Les risques sont beaucoup plus importants chez les enfants.

Chez les animaux, et principalement chez les chiens et les chevaux, les poils urticants peuvent provoquer des lésions de la langue, truffe et muqueuses, des œdèmes et des étouffements.

Il est donc important de lutter collectivement, notamment par le traitement des pins pour éviter une trop grande prolifération de ces chenilles auxquelles chacun peut être confronté que ce soit dans son jardin, lors d’une balade en forêt ou simplement lors d’un pique-nique.

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